Summary
Although there are many accepted faults with GNP per capita as a measure of the utility gained from wealth, most commentators would still argue that an increase in GNP per capita will have positive effects on total utility outweighing any negative externalities. Taking lessons from a conception of the nature and causes of happiness that harks back to Adam Smith and the original Utilitarians, this paper argues that increases in absolute income should have little effect on happiness in rich countries, and that there might instead be channels linking happiness causally with growth. Using time series evidence from happiness polls in ten wealthy countries, the paper finds no support for a causal link from growth to happiness, weak support for a reverse causation and further (weak) support for links between national equality and happiness and leisure time and happiness. The paper concludes by offering some consequences of this for theory and policy.
Zusammenfassung
Obwohl das BSP pro Kopf als Mass für den Nutzen von Wohlstand viele allgemein anerkannte Fehler aufweist, würden die meisten Kommentatoren nach wie vor behaupten, dass eine Zunahme des BSP pro Kopf eine positive Wirkung auf den Gesamtnutzen hat, die alle negativen Extemalitäten übersteigt. Aufbauend auf einer Vorstellung von der Natur und den Ursachen von Glück, die bis zu Adam Smith und den ursprünglichen Utilitarismus zurückreicht, argumentiert dieser Artikel, dass eine Zunahme des absoluten Einkommens vvenig Auswirkungen auf Glück in den reichen Ländern hat. Stattdessen könnten aber Kanäle existieren, die Glück kausal mit Wachstum verbinden. Die Auswertung von Zeitreihen aus Umfragen über Glück und Zufriedenheit in zehn reichen Ländern unterstützt diese These nicht, ergibt aber schwache Beweise für den umgekehrten Zusammenhang und weitere (schwache) Beweise für einen Zusammenhang zwischen Gleichheit und Glück bzw. Freizeit und Glück. Der Schluss des Papieres zieht daraus Konsequenzen für Theorie und Politik.
Résumé
Bien que les défauts de la mesure de l’utilité de la richesse par le PIB par tête soient largement reconnus et acceptés, la plupart des spécialistes soutiennent toujours l’idée selon laquelle les effets positifs d’une augmentation du PIB par tête sur l’utilité totale l’emportent largement sur ses externalités négatives. En se basant sur une conception de la nature et des causes du bien‐être qui remonte à Adam Smith et aux premiers utilitaristes, cet article soutient la thèse selon laquelle une augmentation du revenu absolu a peu d’effets sur le bien‐être des pays riches, et que, inversement, il existerait peut‐être des voies par lesquelles le bien‐être a des effets sur la croissance. En mettant en valeur les résultats de l’analyse de séries de données recueillies à travers des sondages sur le bien‐être dans dix pays riches, cet article montre qu’il n y a pas de rapport causal entre la croissance et le bienêtre, que le rapport causal entre bien‐être et croissance est faible, de même que ceux entre égalité national et bien‐être, et loisirs et bien‐être. Cet article conclut en offrant quelques conséquences de ces résultats pour la théorie et les politiques à mettre en oeuvre.
Kenny, C. (1999). Does growth cause happiness, or does happiness cause growth?. Kyklos, 52(1), 3-25.
https://doi.org/10.1111/j.1467-6435.1999.tb00576.x